1754
LETTRE DE COMMERCE NEGOCE par Rouch négociant à Toulouse
adressée à MM. ROUFFIO et ROMAGNAC négociants à Montauban
et aussi ................................................................................................... en Nouvelle France à Quebec
LETTRE de 1754 ayant son interet en fonction du destinataire
===========================================> VOIR INCROYABLE HISTORIQUE ci après en fin de DESCRIPTION
DESCRIPTION
ANNEE 1754
FORMAT in quarto
A ETE PLIEE
LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
MARQUE POSTALE ROUEN
ET TAXATION MANUSCRITE « 12 » POUR L ACHEMINEMENT DU PLI depuis Rouen jusqu’à Montauban
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
TEXTE INTERESANT
EXPEDITION DE MARCHANDISES
3 navires allant au Quebec
* l’Aimable Role
* le Grapignan
* La parfaite union
IL EST QUESTION AUSSI D’ECHANTILLONS de « ras de Chypre » (étoffes)
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
SUR LES FRERES ROUFFIO ET LE CANADA
HISTORIQUE
"Rouffio"
sources
ROUFFIO, JOSEPH, négociant, né le 31 octobre 1730 à Montauban, France, fils de Jean-Jacques Rouffio et de Marquèze Nègre, décédé après 1764.
La carrière commerciale de la famille Rouffio en Nouvelle-France nous est très peu connue. Arrivés dans la colonie vraisemblablement en 1752, les frères Rouffio – Jean, Dominique, Pierre, François, Étienne et Joseph – ainsi que leur beau-frère, François Romagnac, y formaient une société de commerce. En 1755, Joseph Rouffio se retirait de cette société à la suite de la querelle provoquée au sein de sa famille par son mariage à Louise Cadet.
Les démêlés de la famille Rouffio avec Louise Cadet et Augustin Cadet, son père, commencèrent en 1753. Pierre Rouffio, qui n’avait pas 20 ans, s’éprit de Louise Cadet et se prépara à abjurer le protestantisme afin de pouvoir l’épouser. Jean, l’aîné de la famille Rouffio, s’y opposa. Pour lui forcer la main, Pierre enleva Louise Cadet. Le père de la jeune fille porta plainte contre le ravisseur devant la Prévôté de Québec, qui condamna le jeune homme aux galères. Quelques semaines plus tard, le Conseil supérieur modifiait la sentence ; il condamnait Pierre Rouffio à verser 10 000# en dommages-intérêts et à être banni de la colonie à moins qu’il ne préférât épouser Louise Cadet. Rouffio choisit de verser la somme, mais on ne sait pas s’il fut obligé de quitter le pays.
Louise Cadet se trouvait dès lors pourvue d’une dot appréciable. C’est peut-être dans l’idée de ramener cette somme dans sa famille que Joseph Rouffio, frère de Pierre, se mit en tête d’épouser Louise Cadet. Mais il rencontra l’opposition forcenée de son frère aîné Jean, car ce projet signifiait, entre autres choses, qu’un deuxième membre de la famille Rouffio ferait acte d’abjuration, Pierre ayant déjà abjuré. En février 1755, Jean Rouffio chercha à obtenir de la Prévôté de Québec, puis du Conseil supérieur, un ordre défendant ce mariage à son frère encore mineur. Cependant le Conseil ordonna « une nouvelle assemblée de voisins ou amis au défaut de parents en ce pays [...] pour [...] donner leur avis et consentement » au mariage. Le 20 mars 1755, les futurs époux signaient un contrat de mariage en communauté de biens selon la coutume de Paris ; Rouffio versait 3 333# 6s. 8d. à la communauté, des 8 000# qu’il déclarait posséder dans la société de commerce dont il faisait partie. De son côté, Louise Cadet apportait ses 10 000# d’indemnisation. Le mariage fut célébré le 8 avril suivant.
Puis, en juillet, Joseph Rouffio se retirait de la société de ses frères ; il reçut sa part de 8 000# dans la société, sa part des héritages de son père et d’un frère décédé en France, laquelle était également de 8 000# et, en plus, 2 000# de dédommagement. Les dettes de Joseph Rouffio envers la société de commerce étaient annulées, mais celles de la société envers Joseph Rouffio furent acquittées. Les intérêts de la famille Rouffio furent ainsi séparés, mais seul Joseph y trouva son avantage. Cependant dans son testament, daté du mois d’août 1755, Jean Rouffio déshérita son frère Joseph.
Au lendemain de la Conquête, Joseph Rouffio serait passé en France et se serait établi à Tours. Il revenait dans la colonie en 1764, probablement pour voir à l’enregistrement et à la liquidation de son papier français, car il inscrivit plus de 85 000# en lettres de change à la liquidation de 1763. On perd sa trace après 1764.
sur cette même histoire
VOIR AUSSI
gendep82.eklablog.com/la-famille-rouffio-1-a159199608
SUR LE RAS DE CHYPRE
SOURCES
L'industrie de la soie à Nîmes jusqu'en 1789
Persée
https://www.persee.fr › doc › rhmc_0996-2743_1908_n...
de L Dutil · 1908 · Cité 4 fois — ... ras de Chypre. Dès 1755, la Chambre de com¬ merce de Toulouse constate en effet que l'on vend déjà quantité d'étoffes, à l'imitation de celles de Suisse, et ...